C’est le lundi 20 mai que j’arrive au bord de cette gravière pour les six jours à venir.
Le plans d’eau est d’une rare beauté, au dire de beaucoup les poissons qui y nagent le sont eux aussi .Faut-il avoir la chance de le toucher.
Chose peu simple, nourriture naturelle débordante, nuisible présent en force (crecre, brème, poisson chat …) et fond recouvert d’herbier.
Je suis venu chercher la difficulté, pour le coup je suis amplement servi .J’ai même eu du rabe avec le climat qui règne, vent secteur nord est, pluie glaciale, température digne d’un moi de novembre avec un jolie 2° pendant certaine nuit. Sans compter sur les aptitudes de nos copines qui semble pas ce montrer. A mon arrivé ce n’était que le quatrième jour ou aucun poisson n’avait rejoint un tapis de réception .Ajouté a cela mon manque de pratique sur ce genre d’eau, vous avez tous les ingrédients d’un bon vieux capot.
Le gérant me montre mon poste et là c’est le coup de foudre.
Vous savez ce genre de poste ou la nature enveloppe votre campement quand dans un cocon.
Niveau pêche trois zones d’approche bien éloigné les unes des autres et des spots tous différents, tout ce qui me plait.
Je lui glane quelque info et en avant Guingamp
En arrivant je savais que j’allais pauser mes cannes la première nuit sans aucun sondage préalable, je comptais sur les quelques infos obtenues, et mon approche discrète pour peut être faire la différence.
Je pause mon premier montage à une vingtaine de mètre juste derrière un herbier, accompagné de 2 kilos de bouillettes de différente taille, je pêcherais d’ailleurs très fin hameçon de 10 bouillette de 10 ,jumelé à un stick fait d’une partie de thon ,épice, farine de poisson et d’huile de poisson ,de l’autre du lait en poudre mélangé a de la farine de pellet. Vous l’aurez compris je recherche l’attraction dans les 3 dimensions.
Avec sa genre d’approche, je vais vite savoir si les nuisibles sont si nuisible que ça et puis comme dit jean Claude sur un mal entendu je pourrais peut être conclure.
Mon deuxièmes montages ce verra atterrir a une cinquantaine de mètre entre un herbier (bien entendu) et une ile. Je n’ai pas cherché la bordure de l’ile absolument, car un peu trop téléphoné à mon gout .Là dessus j’esche une bille de taille standard, son petit stick, suivie de c’est deux kilos que j’étalerais façon barrage alimentaire entre l’ile et l’herbier .En espérant que mon montage joue son rôle de douane volante et intercepte une jolie dame bien joufflu.
Mon troisième montage ma valu quelque nœud au boyau de la tête.
Car devant moi ce n’est que de la salade .N’ayant pas de faucardeuse sous la main .J’opte pour un montage hélico coulissant sur le corps de ligne sur un bon 1,5M ,un bas de ligne rallongé légèrement plombé qui se verra esché de maïs et d’une pop up le tout mis dans un sac soluble rempli de flocon de maïs soluble. En espérant que tous ceci ne finissent pas enfoui au cœur de cette meule de foin aquatique, mais sur la canopée de ces satanés herbiers. J’arroserais la zone de 5 kilos de maïs.
Voila les jeux sont fait, tout du moins pour cette première nuit.
Nuit qui fut d’ailleurs on ne peu plus bonne .Hormis deux trois tirette sur ma canne pêchant les herbiers et ce formidable plateau pris sur ma canne douane volante .Je peux vous assurer que j’ai scié quelque stère de bois. Tellement fatigué par cette nuit de bucheron, qu’il fallu le coup de fil d’un pote qui venait au nouvelle vers 10H30 pour me sortir de mon cocon.
Certes cette nuit ne m’avait pas procuré le résultat escompté mais j’étais comptant de voir que j’avais un peu d’activité sur mon poste , que mes montages pêchaient proprement et que les occupant de quatre autres postes n’avait strictement rien eu .
C’est la dessus que je décida de rien changé à mon approche. J’ai relancé la même quantité d’appât sur chaque zone.
J’ai juste effectué un sondage éclaire (un lancé par spot) pour mieux situé les herbiers .Ce qui ma tout de même permit de trouver une zone relativement propre, proche d’un arbre mort sur ma zone au maïs une cinquante de mètre devant celle-ci. Ne pouvant laisser ce spot nue de toute victuaille j’amorçai copieusement le coin à la bille, en me disant que si mon spot aux maïs n’est pas performant je m’offrirais une solution de replis la nuit suivante.
Je restais confiant, mais au réveille du deuxième matin je l’étais beaucoup moins, je ne savais que faire de tous ces stères de bois coupé pendant ma nuit .Et encore bien moins de mes montages .Je me suis donné encore un ptit 24h pour…
Avec peu de changement à la clé ,si ce n’est ma canne au maïs qui allé chercher bonheur prêt de cet arbre mort.
Et si demain matin je notais encore un trop grand déboisement autour de mon campement je changerais de poste pour mes 2 derniers 48H.
Poste au quel je rendis visite dans la matinée histoire de voir son potentiel.
C’est une baie complètement excentré du reste des autres postes donc tranquille, avec la possibilité de pêcher les bordures, enfin quand je dis bordure c’est 4 m de flotte pas un seul herbier donc là au moins si il y a du passage c’est tout bon pour mes billes normalement. Et vue qu’il n’y a pas d’herbier je vais pouvoir pêcher plus discret en coulant proprement mon corps de ligne sur le fond .Je viendrais presque à souhaiter une nuit calme pour me voir débarquer là demain matin.
Pendant ce temps là mes compagnons d’infortune belge semblaient complètement avoir perdu la foi. Après les avoir vue spodaient quasiment matin midi et soir leur spot, ce qui je trouve exagéré et surtout peu discret .Je les ai retrouvés tous réunis, à ce taper le carton .Remarque plus de 600 bornes et être toujours capot au bon de 5 jours il y a de quoi perdre la foi.
Moi ce qui me fessais peur dans leur manque de motivation c’est qu’ils ce mettent en tête de passer à l’apéro et d’inviter le ptit français du coin, car comme je dis « moins bip égal plus de pif »Tout seul contre 4 belges la messe étaient dite avant même d’avoir bu le premier verre.
Je scrutais toute la journée l’eau pour voir si quelque chose pouvais annoncer un changement de tempo dans l’activité de nos copines, mais rien. Bon encore une nuit est je change de crémerie.
6H du mat du troisième jour, il est grand temps d’aller chercher bonheur ailleurs.
A 11H tout est en place sa pêche .Le poste est bien moins cocooning que le premier, mais là c’est secondaire et il m’offrira quelque belle rencontre.
J’ai 48H pour sauver ce qui peu l’être
Il faut que je sois sur de mon coup.
Déjà je ne pêcherais seulement à 2 cannes .C’est pas une cannes de plus qui va sauver ma session. Là je pêche pour un poisson, ça serais déjà très bien.
Je jette mon dévolue sur la berge du fond de baie.
Juste parce que celle-ci va me permettre de pêcher ultra propre et sans me demander si sa pêche ou pas ?
Car dans toute cette nature il y a une petite percée de 2 mètres de large ou je peux lancer ma ligne pour la récupérer, puis la déposer au bord très proprement, là je sais que sa pêchera propre. Je pêcherais au maïs si une carpe ne ce laisse pas séduire peut être qu’un amour ????
Mon autre montage se trouvera à l’entré et en plein milieu de baie arrosé de bille de 14 sur hameçon de 10 .ça vas le faire, sa doit le faire.
Je coule le tout avec des plombs volant et on est repartie pour quelque prière. Et énormément de questionnement surtout après avoir entendu mes petits belges me baragouiner qu’ils avaient touchés du poisson .Grotte, flute, cacaboudin, c’est peut être eux qui sont dans le vrai spoder ,spoder et encore spoder et ne pas bouger .
Allé Anthony ce n’est pas grave tu vas leur montrer, ce que c’est un pêcheur berrichon .En attendant va dont faire ce que tu sais encore le mieux faire, coupé du bois sous ce déluge sa te réchauffera. .Comme le dit l’histoire « quand homme blanc coupé du bois, hiver très rude » Et bien au vue de l’histoire et de mes nuits passées sa m’étonne même plus que j’ai eu des nuit à 2°.
Quatrième matin je pêche le silure.
Pendant la nuit j’ai eu un bip, sans suite, sauf que le poisson lui était toujours là, un petit plateau .Qui à l’idée de rester plusieurs heure avec un piercing dans la bouche, la pas gêné le moins du monde. Ah quand sa veux pas, c’est comme quand ça veux.
Et pendant que certain pêche le silure, d’autre continue a touché du poisson.
Bon ce n’est pas la curée mais je commence à être aux abois.
SA SENT LA BROCOUILLE
H -12 Dans l’énergie de désespoir je change de type de bouillette et je lui colle un soluble blindé de pellet à truite .Les strugs c’est con mais a défaut de grive ou mange des merles.
20H15
C’est quoi ce bruit, l’oiseau FOX non c’est mon détecteur .J’arrive sur ma canne et là à pu de bruit.
OHHHH !!! FAIT CH……. A PU MAIS BOUGE ENCORE ……
BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP !!!
Badaboum un beau ferrage suivie d’un magnifique saut piqué suivit d’un double salto carpé, ben mon vieux Anthony tu l’as cherché tu l’as trouvé.
Oui bien sur ; pépère est très comptant de vivre un beau combat, sauf que pépère il n’a pas ces waders et en gravière les plages sont pas légions.
Enfin un petit bain de pied et on finira bien par faire de beau cliché.
Après autant d’excitation au bout de quatre jour, j’étais mort, je me suis payé un verre de fanta pour fêter sa, j’ai remis mon montages à l’eau sans pellet cette voici, une claque sur les c……..et au lit.
4H40
C’est de la folie, peu même plus faire dodo tranquille, je mettais habitué à mes 14H de sommeille par demis journée moi.
La c’est sur ce n’est pas un strug pas de galipette, des coups de tête plutôt sérieux ma fois.
Sa sent la carpe, reste juste le principal la mise au sec .Mise au sec qui fut plus simple et surtout moins humide qu’avec le strug.A première vue c’est pas mal niveau taille, verdicte une +20
OUF ! Sauvé sur le fil
Pas simple cette session, je repars heureux d’avoir tenue mes objectifs mais avec un gout d’inachevé dans la bouche, je pense qu’il devrait me revoir surement un jour .